I) Là où tout a commencé
Je suis née et j’ai été élevée sur l’île de la Réunion. À cet endroit, se côtoient des personnes originaires de Chine, d’Inde, de Madagascar, et de certains pays d’Afrique. J’ai donc baigné, depuis l’enfance, dans un grand métissage culturel. Je pense que mes racines sont en réalité la genèse de ma passion pour le voyage.
Pour mes études, je décide d’aller vivre en France métropolitaine. Je me rends alors sur Lyon où j’obtiens mon diplôme en 2019 à l’École de Psychologues Praticiens.
Je m’intéresse particulièrement à la psychologie interculturelle. Je pars donc du principe que la culture prend une place importante notre construction. De plus, je suis persuadée que chaque personne dispose en elle de ressources internes lui permettant de dépasser les événements difficiles.
En tant que psychologue, mon rôle est de guider mes patients vers ses ressources et les aider à mieux se comprendre pour qu’ils puissent pleinement s’épanouir. Après mes études, je décide de réaliser un de mes plus grands rêves : me rendre au Japon. J’embarque donc, avec une amie, en octobre 2019 avec en mais un visa vacances-travail qui me donne le droit de vivre pendant un an au pays du soleil levant.
II) Dualités du voyageur : entre émerveillement et décalage
Mon voyage commence alors juste avant la COVID durant l’automne japonais. À l’époque, j’étais loin de me douter de toutes les expériences que j’allais vivre et de l’impact que ce voyage allait avoir sur ma vie.
Le changement a commencé deux semaines après mon arrivée. Je me rends compte que, pendant longtemps, j’ai voulu rentrer dans un moule sociétal qui ne me correspondait pas. Cependant, voilà, le voyage m’ouvre une nouvelle voie.
Je rencontre différentes personnes venant de tous les horizons. On compare nos points de vue, ils me racontent leurs expériences de voyage et une conviction se crée : mon voyage ne durera pas qu’un an.
Je découvre que le voyage apporte beaucoup de positifs, mais il peut aussi amener des sentiments contradictoires. Il peut nous éblouir par les paysages que l’on voit et les expériences que l’on vit, tout en nous faisant sentir en décalage avec les autres qui ont une vie « normale ». On peut adorer ce nouveau mode de vie et vouloir le poursuivre, tout en ayant nos proches qui nous manquent.
III) La tendance à l’introspection en voyage : besoin de soutien pour les voyageurs
Il est vraiment ressourçant de découvrir une nouvelle culture. En même temps, cela nous fait nous questionner, parfois trop, sur ce que nous sommes. Se confronter à une autre culture, c’est finalement devoir faire face aux comportements et habitudes que l’on a nous-même intégrés depuis notre enfance. Toutes ses réalisations peuvent entraîner un choc plus ou moins importants.
Le voyage provoque alors des changements qui amènent de nombreux questionnements sur soi et sûr autrui : « Au fond, qui je suis ? À quoi me sert mon voyage ? Est-ce que je continue par réelle envie ou par peur de rentrer ? Serais-je en train de fuir ? Qui suis-je au fond ? ».
Ces réflexions peuvent prendre une place importante dans notre esprit, occasionnellement trop. Il devient alors difficile de s’en écarter. En s’y enlisant, l’angoisse qui monte et les pensées négatives qui viennent embrumer l’esprit sont loin d’être rares.
Quand cela arrive, on peut se sentir très seul. On a l’impression que personne ne peut nous comprendre et on ne sait pas vers qui se tourner.
IV) Du blocage à l’épanouissement : accompagnement psy pour les voyageurs et expatriés
Tout ce que je t’ai précédemment décrit, j’en ai fait l’expérience. Pendant mes voyages, je me suis rapidement rendu compte que j’étais loin d’être la seule à traverser tout ça. Pourtant, il est rare qu’on parle de la souffrance des voyageurs ! Au contraire, dans l’esprit collectif, on va généralement penser que voyage = vacances = vivre « sa meilleure vie ».
Sauf que voilà, voyager est bien plus complexe que ça. C’est comme se retrouver sur des montagnes russes : on fait constamment face à l’imprévu et on enchaîne des moments de haut comme des phases plus basses. Devoir gérer tout cela sans soutien peut être difficile.
En prenant conscience de tout ça, je prends alors une décision ! Je vais rentrer en France métropolitaine, me mettre à mon compte en tant que psychologue et me spécialiser dans l’accompagnement des voyageurs et des expatriés.
V) Que faire maintenant ?
Maintenant que tu as plus de connaissances sur mon histoire et ma pratique, voici quelques options pour toi :
- Faire un tour sur mon blog : Tu aimerais en savoir plus sur ce qui se passe en voyage au niveau psychique ? J’ai justement des articles qui peuvent te plaire !
- T’inscrire à ma newsletter : Chaque semaine, je te partage par mail mes expériences de voyage ainsi que des astuces, voire des petits exos pour que ton voyage soit le plus épanouissant possible pour toi !
- Prendre un rendez-vous découverte : Tu hésites et tu as encore des questions ? Alors cet échange gratuit de 30 minutes est ta meilleure option ! On prendra le temps de discuter sur ta situation et de voir sur quels points je peux t’aider.
- Prendre une consultation directement : Prêt.e à te lancer ? Les consultations d’une heure et se passent sur Google Meet. Une fois que tu as décidé de l’horaire qui te convient, tu recevras un mail avec toutes les informations concernant la séance, ainsi que le lien te permettant de te connecter le jour venu.