Comment se remettre du burn-out du voyageur ?

Tu as sûrement déjà entendu parler du burn-out dans un contexte professionnel. Savais-tu que l’on peut aussi le retrouver lorsque l’on voyage ?

Le burn-out du voyageur est insidieux et on peut facilement ne pas s’en rendre compte, car on est loin d’imaginer que cela puisse être possible.

Le voyage, c’est censé être que du plaisir non ? Impossible que l’on puisse être fatigué puisqu’on ne fait que des activités qui nous font plaisir !

Ce stéréotype est faux. Laisse-moi te démontrer pourquoi.

Sommaire

I) Le burn-out du voyageur, qu’est-ce que c’est ?
II) Astuces pratiques pour se défaire du burn-out du voyageur

Temps de lecture : 15 min

I) Le burn-out du voyageur, qu’est-ce que c’est ?


Le burn-out, de base, correspond à un épuisement mental. Il advient lorsque notre cerveau a été trop exposé à divers stimuli sur une période plus ou moins longue selon les personnes. Le cerveau se retrouve alors hyperstimulé, jusqu’à ne plus pouvoir fonctionner correctement. Cela provoque un stress intense dont il peut être difficile de se défaire.

D’ailleurs, si tu cherches à trouver des moyens pour combattre le stress en voyage, je te conseille cet article que j’ai rédigé.

A) Causes

Notre cerveau est stimulé en permanence. Sans que l’on en prenne réellement conscience, il tourne à plein régime tout au long de la journée. Lorsque l’on se retrouve à l’étranger, cette charge de travail double.

Pourquoi ? Car on est confronté en permanence à un milieu dont on n’a pas l’habitude.

En effet, on doit prendre en compte :

  • Un nouveau langage : même si on ne le comprend pas entièrement, notre cerveau essaiera sans cesse d’y mettre du sens.
  • Des interactions sociales : avec des locaux ou d’autres voyageurs, ce qui demande beaucoup d’attention.
  • Le transport : chaque pays a ses propres règles concernant les modes de locomotion. Il peut être très difficile de s’y retrouver, en plus de la fatigue causée par le temps dans les transports en général.
  • Un stress soutenu : à l’étranger, on se met automatiquement dans un état d’hypervigilance par rapport au monde qui nous entoure. On va faire plus attention aux choses et on garde une certaine tension pour agir dans tout type d’événement.
Homme qui voyage à l'étranger

Cette constante adaptation se trouve être très énergivore. En ajoutant tous ces éléments plusieurs jours d’affilée, sans trêve, il est donc logique de tomber dans un épuisement mental. Comment peut-on le reconnaître ?

B) Symptômes

Maintenant que nous avons une idée plus claire de l’origine du burn-out du voyageur, il est nécessaire d’en connaitre les symptômes. Comme je le disais plus tôt, ces derniers sont assez insidieux.

Ils peuvent facilement passer pour un élément passager auquel on ne fait pas attention. Pourtant, accumuler les uns aux autres, ils sont bien la preuve d’un épuisement mental.

omme en expatriation qui fait un burn out du voyageur

On retrouve donc :

  • Des difficultés de concentration : difficile parfois de suivre une conversation, voire, pertes de mémoire à court terme (sur des petits détails)
  • Des explosions soudaines d’émotions : irritabilité incontrôlée et/ou pensées nostalgiques/ tristes et souvent pessimistes. Stress intense par moments.
  • Un sommeil agité : avec de l’insomnie et des réveils fréquents. Chez certaines personnes, cela se montre part de l’hypersomnie avec une impression de fatigue au réveil.
  • Des douleurs corporelles : maux de têtes et de ventre. Tension au niveau du dos et impression de poids sur les épaules.

Ces symptômes, on va les mettre de côté. On va se dire qu’il faut juste que l’on dorme plus ou alors, on va se convaincre qu’il nous faut juste changer d’air ; ce qui nous pousse à toujours être en mouvement.

De quoi a-t-on réellement besoin pour se détacher du burn-out du voyageur ?


D’ailleurs, si tu es de type à beaucoup stresser lorsque tu te trouves à l’étranger, alors j’ai un petit bonus qui pourrait t’intéresser.

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Pour en savoir plus sur l’angoisse en voyage, je te laisse continuer à lire le reste de cet article !



II) Astuces pratiques pour se défaire du burn-out du voyageur


Le burn-out du voyageur est très commun pour toute personne qui part à l’étranger sur du long terme. Maintenant que tu en connais la cause, il est temps de comprendre comment on peut s’en détacher.

A. Identifier le burn-out du voyageur

La 1ere étape pour se défaire de cet épuisement mental, c’est d’en prendre conscience. Bien sûr, c’est plus facile à dire qu’à faire. Dans le chapitre précédent, je t’ai fait une liste des symptômes qui permette de reconnaitre le burn-out du voyageur.

Ce qui est difficile là-dedans, c’est que l’on ne fait pas forcément face à de la fatigue physique, mais plutôt de la fatigue mentale.

Femme qui écrit sur le stress en expatriation

Pour repérer cet épuisement mental, je te propose de te munir d’une feuille et d’un stylo et de répondre aux questions suivantes :

  • Combien de temps as-tu passé à chaque endroit où tu es resté depuis le début de ton voyage ?
  • Quelle est la durée la plus longue que tu as passé a un même endroit ? et la plus courte ?
  • Quand a été la dernière fois où tu t’es retrouvé.e seul.e ?
  • Combien d’heures est-ce que tu dors par nuit en général ?
  • Combien de temps de repos est-ce que tu t’accordes chaque jour ?
  • As-tu tendance à être facilement énervé en ce moment ?
  • Ressens-tu des douleurs corporelles que tu as du mal à expliquer ?

Le but de ces questions est de prendre conscience de l’emploi du temps que tu t’imposes, et de l’énergie que cela te demande.

Enchainer les activités peut t’apporter de la joie, mais si elles ne sont pas entrecoupées de réelles pauses, la fatigue va s’accumuler et la tension dans notre corps va augmenter.

On va se retrouver à ressentir plus facilement du stress, ce qui, à la longue, est dur à supporter. Que peut-on faire une fois que l’on a pris conscience de tout cela ?

B. Repenser ses priorités

Ça y est ! Tu as pris conscience de cette fatigue mentale qui pèse sur toi. Il est donc temps de te reposer.

Je te parle ici d’un vrai repos, sans écrans, et avec peu d’interactions sociales. Eh oui, même en visitant un nouveau pays, tu as le droit de t’accorder quelques jours pour ne rien faire.

Je ne suis pas en train de dire qu’il faille que tu t’arrêtes un mois entier quelque part. Cependant, rien qu’une semaine dans un lieu fixe, avec idéalement un Airbnb rien pour toi te fera le plus grand bien.

L’une des choses qui a causé ta fatigue mentale, c’est un surplus d’informations dans ton cerveau. Tes idées vont dans tous les sens, tu as pleins de pensées différentes qui te viennent à l’esprit, et tout devient flou.

Une fois que tu as ton propre espace, je t’invite à faire un exercice que j’appelle « la poubelle de pensées ».

Sur une feuille, tu vas écrire tout ce qui vient à l’esprit. Cela n’a pas à être un texte cohérent.

Écrit simplement les phrases qui te viennent, voire juste les mots qui apparaissent le plus dans tes pensées.

Le but est d’extérioriser toutes ses pensées qui pèsent (sans forcément que tu t’en rendes compte) sur ton esprit.

Carnet avec stylo pour écrire ses pensées

Une fois que c’est fait, tu peux déchirer cette feuille et la jeter. Tu auras alors l’esprit plus clair et tu seras prêt.e pour la prochaine étape.

C. Se recentrer sur soi

Il est temps de passer par une phase d’introspection. Avec le repos doit venir le temps de se recentrer sur toi-même et sur tes réels besoins internes.

Met de côté la petite voix qui te dit que « tu devrais faire plus, sinon tu ne profites pas réellement de ton voyage ». Il est l’heure de ne penser qu’à soi et de faire un check de tes ressentis corporels. Pour ce faire, je te recommande l’exercice du scan corporel :

Méditation pour combattre le burn-out du voyageur
  1. Assieds-toi, (ou allonge-toi) dans un espace calme et confort.
  2. Ferme les yeux et porte attention à ta respiration. Inspire et expire 5 fois pour t’ancrer.
  3. Puis, concentre-toi sur les sensations au niveau de tes pieds. Prends le temps de vraiment ressentir pendant quelques respirations.
  4. Petit à petit, porte attention aux autres parties de ton corps, tout en continuant à respirer profondément.
  5. Continue ce scan, jusqu’à arriver en haut de ta tête.

Le but de cet exercice est de t’ancrer dans le moment présent, tout en étant à la recherche de tensions dans ton corps. Si tu en trouves, prends le temps de respirer plus profondément pour détendre tes muscles.

Faire ce scan, te permettra aussi d’avoir une vision plus claire de ce que tu as besoin pour te sentir bien : peut-être de dormir plus, de t’allonger, de juste lire, ou de faire une petite balade dans la nature.

Si ce type de méditation ne t’intéresse pas, sache que toute activité créative peut t’aider. N’hésite pas à faire du dessin, du coloriage, de l’écriture ou même de la poterie ! L’important est de trouver une activité qui permet de mettre ton cerveau de côté sans pour autant trop le stimuler.

Conclusion

Le burn out du voyageur est un phénomène que l’on retrouve souvent, mais dont on entend peu parler sur les réseaux sociaux.

Pourtant, il peut être délétère à ton voyage si tu n’y fais pas attention. J’espère qu’avec cet article, tu auras pu mieux comprendre cette fatigue mentale.

Si malgré tous mes conseils, tes symptômes persistent, alors il y a certainement quelque chose de plus profond qui se joue. Dans ce cas-là, sache que je peux t’aider. N’hésite pas à me contacter pour une séance découverte en cliquant ici.

Pour avoir encore plus de ton conseil sur comment s’épanouir pleinement en voyage, je te conseille cet article.